Le 5 avril, la Commission nationale chilienne de l’énergie (CNE) a annoncé qu’elle avait lancé le premier projet de blockchain du pays.
A l’origine en février 2018, la commission a déclaré vouloir intégrer les prix moyens du marché, les coûts marginaux, les prix du carburant et le respect de la loi sur les énergies renouvelables directement sur la Blockchain.
En février, le Chili a annoncé qu’il cherchait à améliorer la sécurité des données énergétiques en utilisant la technologie blockchain. Le Chili fait partie des nombreux pays confrontés à des problèmes de stockage de données énergétiques. Le système actuel permet des erreurs comptables, qui ne sont pas toutes des erreurs justifiées.
Le manque de transparence
Un autre problème récurrent est le manque de transparence du système actuel. Ils espèrent lutter contre cela grâce à la technologie blockchain. Cela va leur permettre de certifier que les informations qu’ils fournissent dans le registre de données ouvert n’ont pas été altérées ou modifiées. Cela leur permet d’avoir des enregistrements qui sont inaltérable dans le futur.
Le secrétaire exécutif de la Commission nationale de l’énergie du Chili , Andrés Romero, a annoncé:
La Commission nationale de l’énergie a décidé de rejoindre cette technologie innovante. Nous avons décidé d’utiliser blockchain comme notaire numérique. Ceci va nous permettre de certifier que les informations que nous fournissons dans le registre de données ouvert n’ont pas été altéré ou modifiées. Avec une trace inaltérable pour son existence.
Comment le projet va-t-il fonctionner ?
Le projet pilote vise à accroître la transparence, l’exactitude et la sécurité des données. Ce projet concerne le secteur de l’énergie.
L’essai nécessitera que les employés du CNE prennent un ensemble de données à partir d’une plateforme énergétiques existante appelée « Open Energy ».
Une fois que le logiciel a été utilisé pour vérifier l’exactitude des données, les données seront hachées puis enregistrées à l’aide de la Blockchain Ethereum. Ainsi les membres du public pourront accéder aux données par l’intermédiaire de plusieurs interfaces graphiques publiques.
L’élément humain dans le processus signifie que les données sont toujours vulnérables à l’erreur humaine (que ce soit par erreur ou intentionnellement).
Cependant, c’est un pas dans la bonne direction pour la technologie du grand livre distribué, et fournit une couche supplémentaire de transparence et de sécurité qui n’existait pas auparavant.
De grands espoirs
Le ministère a de grands espoirs pour ce projet pilote. Espérant ainsi qu’il réduira la possibilité de piratage et de manipulations de données. Selon le ministre Jiménez, du ministère de l’énergie:
Nous sommes intéressés à télécharger cette technologie d’un point de vue conceptuel à un cas spécifique. Sachant qu’elle est considérée par les experts du monde entier comme la technologie la plus perturbatrice de la dernière décennie. Et qu’elle fera partie de notre quotidien dans les années à venir.
Les rapports suggèrent que le Chili est très ouvert à la technologie blockchain. Il sera intéressant de voir s’ils cherchent à la mettre en œuvre dans d’autres secteurs.